J.15 Le palais de Topkapi

Aujourd’hui, nous décidons de nous attaquer à ce qui semble être une des plus belle chose à visiter à Istanbul... Le palais de Topkapi.
Une fois l'entrée du palais passée, nous nous dirigeons vers les guichets pour récupérer un audio guide. Quel bonheur d'entendre enfin des explications en français!
La visite n'a pas vraiment de sens, et nous prenons la décision de la commençer par le Harem. Ce choix c'est d'ailleurs apparu très judicieux, qu'en on sait que quelques heures plus tard, il fallait faire la queue pour y pénétrer.
Le Harem est immense et de toute beauté, même si la décoration est pour nous poussée à l'extrême, mais c'est normal nous sommes dans un palais et pas n'importe lequel! C'est 26 sultans qui y ont vécu (sur 36), chacun apportant ça petite touche personnelle. Et le nombre de femmes vivant dans le harem oscillait autour de 1000, gardées par les eunuques noirs.
Il n'était pas si bon de naître, avec le soit disant sexe fort, car il était de coutume pour le sultan, lors de son accession au trône, de faire exécuter tous les hommes de sa ligné, afin d'éviter tous risque de complot. "Voici une cutume qui tue!"
Nous avons traversé les jardins, les salles aux trésors, les salles contenant les arbres généalogiques de ces Hommes moustachus ou encore les salles contenant les porcelaines de Chine....
Petite histoire drôle sur les divertissements des sultans offerte par notre audio guide (c'est offert, c'est cadeau): ces derniers pouvaient passer des heures à observer des nains gesticuler de manière grotesque, dans des barques installées dans un grand bassin...

C'est normal en Turquie

Ce n'est que 6 heures après que nous finissons notre visite du palais.

Affamée nous nous détendons avec un Starbucks. Miam Miam

Pour finir cette journée nous voulons nous détendre avec une petite chicha. Les rues sont plus calmes en semaine et nous trouvons moins facilement, qu'à Antalya, un bar à narguilé. Nous nous installons et en attendant notre nanar trop de choses étranges se passent... Nous voyons une vıngtaines de policiers en boucliers, ajustant leurs casques pendant leur course, descendre la ruelle perpendiculaire. Un sentiment de panique s'empare des touristes mais pas seulement... surtout qu'en on connaît le climat de tension, dans le pays qui nous à fait surveiller le site du ministère des affaires étrangères depuis plusieurs semaines. Nous essayons de nous détendre tant bien que mal, et pour être honnête nous ne savions pas trop quoi faire. Pour nous changer les idées, nous préférons éviter de surveiller cette ruelle et mettons à pratique la politique de l'autruche (on sait bien qu'elle à fait ses preuves ), et c'est bien sur à ce moment là qu'un type a décidé de descendre la ruelle avec un singe en pyjama, sur l'épaule..

C'est normal en Turquie